Être maman et commerçante : une fête des mères pas comme les autres
, par Stella MAZERES, 2 min temps de lecture
Un post un peu plus personnel aujourd’hui, que je tente d’écrire depuis 2 ans. Et c’est en cette veille de fête des mères (ma troisième) que je crois pouvoir poser les bons mots sur cette nouvelle vie de maman.
Pas si nouvelle, on pourrait me dire… Et pourtant, j’ai l’impression qu’elle sera nouvelle toute ma vie tant ce rôle de maman me semble évoluer chaque jour, et me donne son lot de surprises à chaque instant.
On n’est jamais prête au chamboulement que représente l’arrivée d’un nouvel être humain dans nos vies. On ne mesure pas l’intensité de ce nouvel amour, on n’imagine pas les sacrifices qu’on est capable de faire ni les ressources insoupçonnées qu’on découvre en soi.
Par exemple, je n’aurais jamais cru être plus confortable qu’un matelas au point de devenir moi-même un matelas… et ma main, un oreiller !
Ce chamboulement, je l’ai accueilli avec même une certaine reconnaissance de le vivre. Et pourtant, il a créé des déséquilibres.
Alors j’ai tâtonné, testé, râlé (beaucoup), culpabilisé (encore plus), pleuré (ça soulage), mais aussi ri, appris, grandi. Parce qu’en devenant maman, on ne cesse pas d’être femme, entrepreneure, amie, amoureuse… et c’est peut-être ça, le plus déroutant : essayer de faire cohabiter toutes ces versions de soi sans que l’une n’éclipse les autres.
Et puis il y a ma boutique, mon autre bébé depuis 2017. Avec ses joies, ses galères, ses imprévus. Elle me passionne, me prend aux tripes, et me pousse à me dépasser. Elle m’a construite, m’a donné confiance. Et aujourd’hui, je tente d’apprendre à conjuguer ces deux amours que sont ma fille et mon métier. Ni l’un ni l’autre ne rentre dans des cases. Et ce serait trop simple, non ?
Alors non, je n’ai pas trouvé l’équilibre parfait, mais j’ai trouvé mon équilibre du moment — un samedi sur 2 avec eux, les lundis avec elle, mais pas au sacrifice de mon cours de barre fit, une séance de sport par semaine en plus et du matcha tous les jours pour tenir le coup !!
Et si je devais retenir une seule chose de ces deux dernières années, ce serait ça :
on n’a pas besoin d’être parfaite. Juste présente, à l’écoute, et bienveillante avec soi-même.
À toutes les mamans qui courent, qui doutent, qui jonglent, qui aiment : je vous vois. Et en cette fête des mères, je vous souhaite qu’on vous célèbre comme il se doit. Parce que franchement, on le mérite.
À mon asticot, qui a fait de moi une maman, et à toutes celles qui vivent cette aventure folle : belle fête des mères.
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